Quand on a décidé de fonder une famille avec Lucas on s’est promis qu’on ne délaisserait pas nos rêves d’aventures. La vérité c’est que quand on a un bébé c’est TOUJOURS plus facile de rester chez soi. Mais on a pris le parti de sortir de notre zone de confort pour ne pas abandonner nos envies de voyage.
En mai 2019, Lazare avait un mois et les vacances d’été approchaient. Rester à Milan en été (sans clim) n’est pas envisageable, encore moins avec un nourrisson. Les températures tournent autour des 40 degrés, l’air est lourd et irrespirable. On avait envie d’air frais, d’océan, de changement de décor. Alors voyager en van avec bébé, la grande aventure ou à éviter ?
Vie à l’italienne, vacances à la française
On s’est rapidement décidés pour la côte basque française en road trip pour être libres et voir du pays. J’ai trouvé Vintage Camper sur internet, une petite agence spécialisée dans la location de combi Wolkswagen des années 70. Franchement on a tout de suite craqué. Les combis sont si mignons ! On est catapultés direct dans les années peace and love avec leurs couleurs pop et leur courbes gracieuses. Le plan était de prendre l’avion de Milan à Bordeaux et d’y récupérer notre combi. Puis de descendre jusque Biarritz en faisant des étapes où l’envie nous prenait.
Le 3 août 2019, nous voilà donc en possession de Pistache, notre combi Wolkswagen. Lucas se place derrière le volant, et là, oupsi. Il n’a jamais conduit de voiture vintage : pas de direction assistée, un frein à main aléatoire, des vitesses qui n’en font qu’à leur tête, le réservoir d’huile qui se vide tous les deux jours. Bref conduire une voiture vintage c’est du sport, il faut le savoir. Heureusement le patron de l’agence nous fait un petit tour d’essai. On charge nos affaires dans le van sens dessus dessous (première erreur de débutant). On est trop pressés de prendre la route , on arrime le siège bébé et c’est parti pour l’aventure !

Premier rond point, on cale en plein milieu, nos sacs valdinguent allègrement dans tout l’habitacle (c’était à prévoir !). Heureusement la première étape n’est pas très loin, on va visiter une amie qui vit dans la région de Bordeaux. Après une splendide soirée avec elle et sa famille, on reprend la route pour passer la nuit à la Dune du Pyla (seconde erreur de débutant).
Première nuit cahotique
Après 40 min de route cahin-caha, on arrive à la Dune du Pyla, il est environ minuit. On a décidé qu’on serait des aventuriers donc pour cette première nuit on essaye de se trouver un spot pour faire du camping sauvage. Mais pas trop sauvage non plus hein, il nous faut de la civilisation. Après avoir fait cinq fois le tour de la ville de Pyla-sur-Mer on se décide pour une petite rue un peu à l’écart des artères principales. On déploie le toit ouvrant pour en faire notre lit.
On n’a pas l’habitude de faire du camping. Les toiles du toit sont si légères qu’on a l’impression d’être dehors avec les gens qui passent dans la rue. Il faut qu’on s’habitue à la promiscuité avec l’extérieur. Il y a quand même pas mal de passage dans la rue. C’est samedi soir début août dans une station balnéaire. La nuit n’est pas très bonne. C’est le temps de s’acclimater à notre nouveau mode de vie nomade. N’empêche on est trop contents d’être là.
Campeurs pas si sauvages
Au petit matin, on se fait réveiller par les rayons du soleil levant. Ils percent à travers la toile légère du toit couchage. Une fenêtre dans la toile nous permet d’admirer en direct les rues désertes de Pyla-sur-mer, baignées des premières lueurs du soleil, couronnées des majestueux pins maritimes. Dépaysement total pour nous, Milan n’a rien à voir avec le décor qui s’étend sous nos yeux. Après le spectacle de l’aube, on commence à avoir une petite faim et l’envie d’un café bien chaud.
On trouve une boulangerie en revenant vers l’intérieur des terres qui fait des croissants au beurre. C’est, je pense, l’aliment qui me manque le plus en Italie. Il y a bien cet ersatz de croissant qu’ils appellent « brioche », allez savoir pourquoi. Mais il est sec et fourré de toutes sortes de garnitures extra sucrées (cf mon article sur les habitudes alimentaires des italiens). La bombe calorique du matin quoi, très peu pour moi. Ma collègue italienne qui a vécu en France m’a donné son explication : les italiens garniraient leur « brioche » (qui a la forme de nos croissants donc, vous suivez ?!), pour cacher le mauvais goût sec de la brioche en elle-même. Et oui mon pote, c’est pour ça qu’on les fait au beurre en France. Afin de pouvoir les déguster natures dans toute leur splendeur. Quoique du coup en terme de calories, on est flat.
Après ce petit-déjeuner, on a bien envie de se poser un peu, de prendre une douche. Lucas n’a jamais fait de camping, encore moins du camping sauvage. La première nuit a été rock’n’roll donc je lui propose d’aller au Camping Panorama du Pyla. Il se trouve juste au pied de la fameuse dune avec une vue fabuleuse sur la mer et le banc d’Arguin. C’est le camping voisin de celui des Flots Bleus, du film Camping. Tu ne peux pas faire plus camping life que ça !
On arrive à la réception du camping, je vais voir pour nous trouver un emplacement, il y a pas mal de monde, on est en plein mois d’août. Lucas me rejoint, on évalue avec la dame de l’accueil les différents emplacements disponibles et d’un coup, gros flash. Moi : « Mais Lucas, le bébé ?! » Lui : « Quoi le béb… Oh P@#&§% !!!! Je l’ai oublié dans le van !!!! » Il part en courant. La dame de l’accueil, d’un air désolée : « Ça fait pas longtemps que vous l’avez ? » Moi, dépitée : « Euh oui il a tout juste trois mois, on est pas encore habitués. » Plus de peur que de mal, cela faisait à peine quelques instants que Lucas avait laissé le van juste devant l’accueil. Mais ça nous aura servi de leçon, jeunes parents indignes que nous sommes !

La Dune des géants
Le camping est vraiment beau, avec l’océan en toile de fond. Il est parsemé de ces magnifiques pins maritimes qui diffusent leur ombre bienvenue aux heures les plus chaudes. Lucas découvre les sanitaires (très bien tenus) et « il y a même un évier spécial pour faire la vaisselle !! ». Pour cette première vraie journée de vacances, on pique-nique devant notre van. Puis on part à la découverte de la célèbre Dune du Pyla.
C’est la plus grande dune d’Europe et les superlatifs manquent pour la décrire tant elle est impressionnante ! Elle s’est formée au fil des siècles grâce à la position du banc d’Arguin juste en face. Les vents forts venant de la mer arrachent à l’aide de gouttes d’eau des milliards de grains de sable au banc qui sont venus se superposer pour former la Dune. Aujourd’hui c’est le deuxième monument naturel le plus visité en France après la baie du Mont Saint-Michel.
De retour de la dune on réalise qu’on a quelques aménagements à faire dans notre van avant de continuer notre trip. En effet dans un si petit espace, les valises sens dessus dessous ça devient vite invivable. Dans le combi on a une petite kitchenette avec deux feux et un évier avec son petit robinet (que l’on utilise seulement si on a pas d’autre source d’eau à proximité). Il y a aussi un mini frigo (à la fraîcheur toute aléatoire mais ça nous fait un petit compartiment pour ranger nos denrées), une table et les banquettes pour s’assoir. On prend enfin possession de l’espace en rangeant et en organisant nos affaires pour optimiser notre vie dans le van.
Bébé tout terrain
Tout ça c’est très bien mais le bébé alors ? Lazare a un peu plus de trois mois au moment du voyage en van. Il est encore allaité exclusivement, c’est super pratique car pas de lait en poudre, de bouteilles d’eau ni de biberons à trimballer. Le lait est en libre service, prêt à être consommer et à température ambiante. Pour sa toilette on a des lingettes les fois où on ne peut pas faire son bain. Un petit transat en tissu éponge nous permet de l’installer partout. Que ce soit dans la douche pour le laver ou sur la plage pour qu’il puisse chiller (oui parce que à cet âge-là le sable et la mer ne les intéressent pas du tout). Je lui ai pris sa pastèque en caoutchouc de la marque Oli&Carol qu’il passe une bonne partie de la journée à mâchouiller. Le reste du temps il dort.
Pour nos déplacements avec lui on utilise la poussette pour les voyages et les terrains de ville ou relativement plats. On a opté pour le modèle Yoyo de Babyzen. Il est léger et on peut le transporter et le replier facilement pour qu’il ne prenne pas de place, notamment en avion et en train. Pour le reste, les balades en nature, dans des endroits plus vallonnés ou lorsqu’il y a foule (la place du Duomo le week-end ou la Dune du Pyla par exemple), on utilise le porte-bébé Zeitgeist Baby Monogamy de la marque Artipoppe dont je suis fan. La matière et l’imprimé en font une vraie statement piece de ma garde-robe et en plus il est ergonomique pour le bébé. Ces accessoires ne sont pas donnés mais on les avait mis dans notre liste de naissance. Ils ont été largement rentabilisés, on les utilise tous les deux presque quotidiennement !
Concernant les nuits du bébé dans le van, on a longtemps tergiversé sur le meilleur set up pour lui. Pas la place de mettre un lit parapluie, il faut bien trouver une solution. La première nuit Lucas a proposé que le bébé dorme avec nous. Mais le fait qu’il soit entre nous où on risquait de l’écraser et sur le toit du van où il risquait de tomber, je n’étais pas rassurée du tout. J’ai eu l’idée pour la deuxième nuit de le mettre dans sa poussette, tout simplement. À trois mois il avait encore sa poussette landau donc c’était vraiment comme un petit lit. Il ne risquait pas de tomber, on pouvait dormir tranquille.

On avait pas très bien dormi la première nuit sur le toit. Pour la seconde nuit on a décidé de déployer la banquette arrière qui fait aussi office de lit double. On a calé la poussette de Lazare entre la banquette et le siège conducteur de sorte qu’il dormait juste à côté de notre tête. Il réclamait encore plusieurs fois à manger par nuit donc beaucoup plus pratique qu’il soit près de nous. Cette seconde nuit s’est super bien passée.
On the road again
Notre petit camping était chouette mais le but d’un road trip c’est de prendre la road. Nous voilà repartis vers le sud. On s’arrête au hasard à Saint Girons Plage en début d’après-midi et c’est une belle surprise. Une plage de sable fin et scintillant qui s’étend à perte de vue, un va-et-vient de surfeurs et un chouette petit café-bar les pieds dans le sable. On s’installe dans les transats du café pour admirer la vue. Que la France est belle.
On finit par arriver à Cap Breton dans les Landes en fin d’après-midi. Notre première mission est de se trouver un coin tranquille pour poser notre van pour la nuit. Je repère une rivière avec au bord deux camping-cars garés, c’est bon signe. S’ils y passent la nuit, on peut se mettre à côté d’eux c’est que l’emplacement est plutôt tranquille.
La van garé la soirée est entamée. On découvre une jolie placette où il y a quelques restaurants typiques, on se régale de gambas grillées et de magret de canard. Malgré quelques cancans de nos voisins de rivière les canards la nuit est bonne. Qui dit camping sauvage dit pas de douche pour nous au réveil, on utilise les lingettes de Lazare, en espérant qu’il ne nous en voudra pas. On est roots ou on ne l’est pas.

On décide de prendre notre temps pour découvrir Cap Breton. C’est une petite ville vraiment jolie avec son terrain immaculé de pelotte basque, sa balade le long de la rivière, ses ruelles, ses bars et ses boutiques trop mignonnes. Aller à la plage toute la journée ce n’est pas vraiment envisageable avec un bébé de trois mois. Le sable et le vent le gênent, il n’est pas à l’aise face à ces éléments qui sont tout simplement perturbateurs pour lui. On passe donc des vacances différentes de ce qu’on aurait pu faire si on n’avait été qu’à deux. De toute façon Lucas n’aime pas rester des heures à la plage et ma peau ne supporte pas trop le soleil donc ça nous va bien. On prend le parti d’explorer les environs et de découvrir.
Viva España
Après une seconde nuit tranquille au bord de la rivière à Cap Breton, direction notre destination finale : Biarritz. Malheureusement, tous les campings à la ronde sont complets. La ville a durci ses lois en matière de stationnement des véhicules habitables comme le notre. Il y en aurait trop qui stationnent dans la ville en été.
J’appelle à la rescousse un vieil ami de ma famille et vétéran des surfeurs de la Côte des Basques à Biarritz, un vrai personnage ! Il nous conseille de pousser un peu plus loin jusqu’à la plage de Milady, au sud de Biarritz. Hallelujah on trouve une place près de la plage et quel emplacement ! On surplombe la magnifique plage de Milady, avec vue infinie sur l’océan et bruit des vagues en berceuse, le top du top. Il y a même des douches sur la plage ! C’est magique. J’ai l’impression d’être sur la Great Ocean Road en Australie.

Ni une ni deux, on a à peine le temps de s’installer que notre ami vient nous chercher pour nous emmener de l’autre côté de la frontière. J’avais oublié que le pays basque était aussi espagnole et nous voilà en train de déguster de délicieux pintxos. Ce sont ces tapas basques typiques servies sur une tranche de pain, à Fontarrabie. Hondarribia en basque, est un petit village de pêcheurs de 16 000 habitants situé à la frontière espagnole. C’est un village médiéval fortifié aux maisons traditionnelles colorés avec un château ayant appartenu à Charles Quint. La balade post Pintxos est très agréable et je suis ravie de découvrir ce charmant village dont je n’avais jamais entendu parlé.

Surf & Chill
De retour à Biarritz, on s’installe tranquillement pour la nuit. On a retenu la leçon : ne jamais s’arrêter pour la nuit quand il fait déjà nuit. Celle-ci nuit est calme et on est bercés par le bruit agréable des vagues. Lazare nous réveille au petit matin et je décide d’aller faire quelques brasses dans l’océan. La plage est encore déserte et la lumière matinale est douce. Je termine mon bain matinal par une douche à la plage pendant que Lucas nous prépare le petit déjeuner. On le déguste ensemble face à la mer en mesurant la chance que l’on a de vivre ces moments incroyables.
Le lendemain le programme est super chill. On part à la découverte de Biarritz tous les trois. Lucas prend un cours de surf avec l’ami de ma famille sur la célèbre Côte des Basques. C’est LE spot de surfeurs de Biarritz. C’est ici que le surf (originaire de Hawaii) a été importé en Europe dans les années 50. D’abord pour les besoins d’un film, il est rapidement devenu le sport national de la ville. Aujourd’hui encore Biarritz reste la capitale européenne du surf. Quel meilleur endroit pour apprendre le surf qu’ici (à part Hawaii mais du coup le prix des billets n’est pas le même)? Pendant ce temps-là Lazare et moi chillons au Bar de la Côte.
La dolce vita basque
L’après-midi on se balade dans la ville en longeant le Port Vieux et en passant devant le Rocher de la Vierge. Jusqu’à arriver sur la plage principale de Biarritz avec ses tentes colorés. La journée se termine par un délicieux dîner sur la plage voisine de la nôtre, Ilbarritz, à la bien nommée Plancha d’Ilbarritz. C’est un restaurant de plage avec cocktails délicieux et produits frais du marché.
Le reste du séjour s’écoule tranquillement entre bains de mer matinaux et balades dans Biarritz, dégustation de produits de la région et siestes avec vue dans notre camper van. On déjeune un midi avec des amis à Etxola Bibi, un spot qui surplombe la Côte des Basques. Ici on vient pour jouer à la pétanque, profiter de la vue incroyable sur la mer, grignoter de délicieux snacks, prendre l’apéro post surf en admirant le coucher de soleil. C’est un peu le spot de l’été parfait.
Pour notre dernière soirée on teste le Surfing, un restaurant panoramique situé sur la Côte des Basques. Le coucher de soleil est inoubliable, l’ambiance tamisée et la déco soignée. Parfaite dernière soirée. Le temps nous manque mais on aurait voulu tester le Bar Jean (couteaux grillés à tomber), les Halles de Biarritz, le Blue Cargo à Bidart, l’Hétéroclito à Guéthary (ambiance marine hétéroclite face à l’océan) et le Bel Endroit à Saint-Jean-de-Luz (ambiance food truc sur la plage). Ces adresses nous ont été recommandés par des connaisseurs de la région. J’ai juste envie d’y retourner pour tous les tester !!

La dernière nuit dans les Landes
On avait loué notre van pour une semaine et celle-ci est presque déjà terminée. On quitte à regret notre emplacement de la plage Milady pour nous diriger tranquillement vers Bordeaux après notre restaurant du dernier soir. La leçon n’avait manifestement pas été intégrée car à 2h du matin Lucas fatigue au volant pendant que je somnole. On doit s’arrêter pour la nuit.
Notre van est vintage et ne nous permet pas de dépasser les 80 km/heure ni de rouler plus de deux heures de suite. J’ouvre mon appli Park4Night qui permet de partager des coins sympas pour se reposer en campervan. Je me rends compte alors qu’on est au beau milieu de la toundra. L’agglomération la plus proche est un petit village du nom de Solferino. Je vois qu’il y a un emplacement « sympa » à côté d’une église.
Au bout de l’allée, une église isolée L’allée des maisons abandonnées
Au bout de quelques minutes, on arrive effectivement dans le village de Solferino. On s’engage dans une grande allée encadrée d’arbres à la silhouette menaçante (je rappelle qu’il est 2h du matin). Au fond de l’allée, une église isolée. C’est LÀ que nos gentils amis camper virtuels de l’application nous recommandent de poser notre van pour la nuit. Lucas me regarde, en essayant de ne pas me montrer qu’il flippe autant que moi : « C’est là que tu veux qu’on s’arrête ? » Moi : « Euh non, continue de rouler, il n’y a pas moyen qu’on s’arrête ici !!! ». Il souffle de soulagement, on contourne l’église et là, une seconde allée, franchement flippante. Elle est bordée de grandes maisons, la plupart à l’abandon : volets cassés, portes condamnées et façades à moitié mangées par le lierre rampant.

Okkkkkk, Lucas est d’un coup beaucoup plus réveillé. On décide de continuer notre route, en aucun cas on ne trouvera le repos dans un endroit comme celui-ci. Il me propose de chercher une pompe à essence « C’est bien les pompes à essence, en général il y a de la civilisation autour ». En effet, on finit par en trouver une pas trop loin. Le village de la pompe à essence est un peu plus accueillant. Il y a une petite place avec la mairie et devant, un parking, une épicerie et une boulangerie. Fermées à cette heure-ci mais c’est rassurant.
L’odeur des croissants qui nous réveille en nous chatouillant les narines nous fait oublier les aventures de la veille. On est le 10 août et c’est déjà notre dernier jour avec Pistache. Le reste de la route jusque Bordeaux se déroule tranquillement. Le temps de manger un petit truc sur place et c’est l’heure de rendre notre cher combi. Une petite photo d’adieu et c’est la fin.
Ce que je retiens pour notre prochain voyage
- Emporter le minimum : dans un van il n’y a pas beaucoup de place alors c’est franchement pas le moment d’emmener toute mon armoire. J’ai pris aussi le minimum pour Lazare et ça s’est très bien passé. Un bébé ça n’a besoin de rien à cet âge, sauf de sa maman.
- Bien organiser le van AVANT de prendre la route : l’organisation en van c’est la clé, dès les premiers instants. Sinon tout valdingue et c’est la cata, on ne retrouve plus rien et on s’énerve.
- Trouver un emplacement pour la nuit quand il fait encore jour : c’est une des règles de base du campeur sauvage averti. Pour passer une nuit tranquille et éviter de dormir au milieu d’un environnement inconnu qui peut être angoissant.
- Prévoir dans le budget quelques nuits en camping : ça c’est à vous de voir. Mais le camping une ou deux nuits par semaine ça permet de faire sa lessive et prendre une douche chaude.
- Bien choisir son(ses) compagnon(s) de voyage : en van on est 24/24 les uns sur les autres. Parfois on dort mal ou pas beaucoup et on ne sait pas de quoi demain sera fait. Ça peut générer des tensions. Mieux vaut bien choisir avec qui vous partez. Pour notre couple en tout cas c’était une réussite et ça nous a conforté dans l’idée qu’on était sur la même longueur d’onde.
Et toi ? Tu es déjà parti en van ? Pour aller où ? Oserez-tu partir avec un petit bébé ? Raconte moi ton expérience en commentaire ça m’intéresse !
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